Freedonia

Fratricide

En novembre à Reims, les socialistes vont faire ce que les socialistes font le mieux: compter (en commençant par l’opération de la division). Freedonia, le rassemblement de toute la gauche, démarre donc une belle série sur l’histoire de haines, de trahisons, de votes ceausesciens dans les sections, qui est celle des congrès du PS.

Cette fois-ci, un petit schéma d’ensemble pour s’y retrouver dans les tendances actuelles du Parti. Il est vaguement organisé de gauche à droite, même si les différences idéologiques sont assez limitées puisque tout ce petit monde a voté les crédits de guerre en 1914 (sauf Poperen qui était déjà mort et aurait déjà été contre). On y constate la dispersion de familles jadis importantes à la gauche du Parti, comme la GS (Dray est aujourd’hui chez Hollande) et le NPS (Peillon est chez Royal, Montebourg a son compte, Hamon en tandem avec Emmanuelli), et celle parallèle des nonistes. On aperçoit deux axes disparates :
- les reconstructeurs, assemblés par leur jugement (tactiquement) critique de la direction actuelle et leur hostilité (tactique et parfois idéologique) à Royal et Delanoë; hormi cette commauté de haines, le mouvement va de la carpe au lapin.
- Au centre droit du parti, les sociaux-libéraux, ségolénistes ou delanoïstes, qui maintiennent plus les ponts qu’ils ne veulent l’admettre, notamment avec le club Nouvelle Voix de Gorce (ex-mitterrandiste, ex-fabiusien).

Les plus grandes familles (strausskahniens, fabiusiens, ségolénistes, delanoïstes) ont par ailleurs toutes participé, stratégiquement, à la contribution écolo, la préemption des thèmes des Verts faisant consensus. Plus bizarre, entre implosion, jeu perso de Moscovici et coups à trois bandes de Cambadélis, l’essaimage des forces vives de DSK un peu partout. (Faute de place, de réel talent graphique et de saisie de leur visée, je n’ai pas fait figurer la contribution solo et étrange de Lebranchu ni la blague absurdiste de Jacques Fleury).

Côté logos, sans surprise, beaucoup de rose et de roses. Royal s’en tient aux linéales branchées; la contribution Hamon/Emmanuelli a un logo curieusement marketing.

Roses are red / Violets are blue / I don't like Ségolène / Do you? (cliquer ici)

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